c'est vraiment n'importe quoi...

Deux aides-soignants se sont photographié avec des patientes dormant ou inconscientes dans des positions dégradantes. Le magazine Choc Hebdo se préparerait à publier les photos.
Deux aides-soignants du Centre hospitalier régional universitaire de Lille ont été suspendus de leurs fonctions et mis en examen pour atteinte à la vie privée et violation du secret professionnel, après avoir pris en 2004 des photographies dégradantes de patientes dormant ou inconscientes.
Deux des photographies montrent les aides-soignants prenant des poses hilares à côté des patientes. Sur la troisième, ils leur mettent une serviette hygiénique souillée sur le front.
Didier Delmotte, directeur général du CHRU, a insisté sur le "caractère isolé et exceptionnel" de ce cas, dans un hôpital qui compte 12.000 agents.
Selon lui, les photos ont été transmises à l'hôpital par un magazine, qui proposait de ne pas les publier en échange d'un reportage exclusif au sein du CHRU. Le magazine Choc Hebdo a réfuté vendredi 16 février les déclarations de Didier Delmotte, et a annoncé la prochaine publication des photos.

Atteinte à la vie privée

Une enquête interne a été déclenchée dans l'hôpital après réception des photos, qui a conduit à retrouver vendredi 9 février les deux aides-soignants, un homme et une femme âgés de 25 à 30 ans ayant "un peu d'ancienneté", d'après Didier Delmotte. Une information judiciaire a été ouverte le même jour, pour atteinte à la vie privée et violation du secret professionnel. Le journaliste qui a contacté le CHRU de Lille a déjà été entendu une première fois. Les deux aides-soignants ont été mis à pied lundi 11 février à la suite d'une plainte de leur employeur. Ils ont reconnu être les auteurs des photos.

"Piégés"

"Ils sont très affectés, bouleversés. Ils n'avaient jamais fait ce genre de choses avant. Ils n'ont pas du tout mesuré les conséquences de leur 'délire'", selon une source proche de l'enquête. "A priori, ils ne voulaient pas vraiment diffuser les photos. Ils disent qu'ils se sont fait piéger", a déclaré Didier Delmotte, qui déplore la probable publication de ces photos. "Elles paraîtront, bien sûr elles paraîtront. Il n'y a plus de morale", a-t-il affirmé, se refusant à dire dans quel magazine. Le docteur Jean-Marc Rigot, vice-président de la commission médicale d'établissement a dénoncé "un comportement contraire à tout ce qui constitue le cœur du métier de soigner". La maire de Lille, Martine Aubry, également présidente du conseil d'administration du CHRU, s'est déclarée "personnellement choquée et consternée", et affirme son soutien aux familles.
L'une des patientes est aujourd'hui dans un service de soins de suite, inconsciente, et l'autre est décédée. Sa famille a porté plainte.

du n'importe quoi j'espere qu'ils auront ce qu'ils meritent.

oui on se demande vraiment a quoi pensent les gens... c'est lamentable

et bien c'est navrant de voir des choses comme ça !!!!! ils ont quoi dans la tête ???

Bonsoir

Mais dans qu'elle monde vivons nous

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